Texte intégral
- 1 Cette revue transdisciplinaire fut publiée jusqu'en 1986 par l'association Temps Libre, conjointe- (...)
- 2 Publication trimestrielle éditée par le Groupe d'Étude des Rythmes Biologiques de la Société franco (...)
- 3 Comme en témoigne la constitution d'un Comité-conseil international regroupant des spécialistes de (...)
- 4 Ce sont les résultats d'un traitement statistique effectué sur la totalité de la collection (44 num (...)
1Le bulletin des Temporalistes a été créé en 1984 par William Grossin, à la suite de la disparition de la revue Temps Libre1. À l’origine, les ambitions de Temporalistes étaient beaucoup plus modestes que celles de sa devancière. Il s’agissait tout simplement de créer un instrument de liaison pour faciliter les échanges entre chercheurs attachés à l’étude des temps en sciences humaines. Conçue sur le modèle du Bulletin du Groupe d’Étude des Rythmes Biologiques2, cette publication a donc pris la forme d’une lettre d’information destinée à quelques dizaines d’abonnés. Mais très vite, avec l’élargissement du réseau et l’apparition de nouvelles rubriques, le concept initial de la lettre a cédé la place à un nouveau format, plus proche de la revue3. Au total, 44 numéros, dont 28 numéros thématiques, ont vu le jour. Ce qui représente, après 18 années de publication, un ensemble de 223 textes, principale- ment des articles, rédigés par 140 auteurs différents4.
- 5 Les chercheurs qui ont successivement assisté William Grossin dans sa tâche sont Nicole Samuel (de (...)
- 6 La première version du site a été réalisée, à Montpellier III, par Jean-Pierre Gomes. Par la suite, (...)
- 7 Jean-Claude Domenget est le responsable de cette rubrique, depuis octobre 2002.
- 8 Tous les moyens financiers et humains, nécessaires pour la création et la maintenance du site, nous (...)
2Tous ces numéros ont été diffusés gratuitement, en dehors des circuits commerciaux, grâce aux subventions obtenues par les coéditeurs successifs5. Pour satisfaire une demande sans cesse croissante, les dernières livraisons ont fait l’objet de tirages importants qui pouvaient atteindre parfois près de 300 exemplaires. Par ailleurs, comme les numéros anciens étaient souvent épuisés, il devenait difficile de les fournir aux chercheurs qui souhaitaient les recevoir. C’est pourquoi, nous avons envisagé, dès 1995, de créer un site Internet6. Il est actuellement accessible à l’adresse suivante : www.sociologics.org/temporalistes. Son architecture a été conçue pour permettre d’accéder rapidement et facilement à l’ensemble des textes publiés dans le bulletin. On y trouve sur la page d’accueil le fac-similé du dernier numéro ainsi qu’un bandeau permettant d’accéder aux archives de Temporalistes. L’entrée dans ces pages se fait à partir d’index qui permettent de recenser les articles soit par numéro, soit par nom d’auteur. Le menu propose également un historique de la publication ainsi qu’une rubrique actualités où sont déposées, comme sur un forum, des informations scientifiques et des messages plus personnels concernant la recherche sur les temporalités7. Ce site est opérationnel depuis 1997. La numérisation des archives a toutefois nécessité deux années supplémentaires pour être parachevée ; ce travail ayant été réalisé par les étudiants de Montpellier III, dans le cadre de leur stage en DEA de sociologie8.
- 9 Un « log » est une séquence d'informations enregistrées par l'hébergeur. Voici un exemple de « log (...)
3La fréquentation d’un site est une condition de sa visibilité sur Internet. Elle témoigne de l’intérêt que lui portent les usagers de ce réseau. Il est désormais possible, grâce aux outils mis au point par les hébergeurs et les sociétés informatiques, d’étudier les flux de passage. Cette opération qui s’apparente aux mesures d’audience pour les médias traditionnels, livre des informations importantes pour un site d’archives comme le nôtre. Elle permet en effet de connaître le nombre des visiteurs, d’être renseigné sur leur origine géographique, de repérer les pages les plus souvent ouvertes, et de suivre l’évolution de ces données sur différentes périodes. Nous allons tenter à travers l’analyse de plusieurs tableaux statistiques de faire ressortir quelques traits significatifs de cette fréquentation. Comme la majorité des hébergeurs des sites Web, la société online.net propose, sur ses pages d’administration, des statistiques générales qui rendent compte de l’activité journalière sur le site. Ces données sont extraites des fichiers « log »9, mais l’exploitation qui en est faite par l’hébergeur, reste très fruste. Pour une étude plus fine, il est nécessaire de recourir à un programme spécialisé. Les résultats qui suivent ont été obtenus en utilisant la version d’essai du logiciel Webtrend Log Analysis. Ces tableaux nous donnent une vision assez satisfaisante de la fréquentation du site et de l’activité des visiteurs pour l’année écoulée (mai 2002 - avril 2003).
4Notre première interrogation concernait l’évolution de la fréquentation. Pour ce faire, nous avons regroupé les données en semestres afin de pouvoir comparer deux périodes sensiblement équivalentes en durée : la première période s’étend du 12 mai 2002 au 26 octobre 2002 et la seconde du 1er novembre 2002 au 30 avril 2003.
Tableau 1.
Statistiques :
|
Fréquentation du site /Temporalistes
|
mai 2002
- oct 2002
|
nov 2002
- avr 2003
|
Accès
|
Nombre total d’accès effectifs
|
60508
|
100790
|
|
Moyenne par jour
|
360
|
553
|
|
Nombre d’accès à la page d’accueil
|
460
|
3197
|
Utilisateurs
|
Nombre de visiteurs uniques
|
8014
|
15336
|
|
Nombre de visiteurs venus une seule fois
|
6988
|
13682
|
|
Nombre de visiteurs venus plusieurs fois
|
1026
|
1654
|
- 10 Le « log » décrit précédemment correspond à un « accès effectif » car le code « 200 » signifie le « (...)
5Le tableau ci-dessus présente les statistiques de fréquentation pour les deux périodes sélectionnées. Les données sont de nature différente, selon qu’il s’agit des « accès » ou des « utilisateurs ». Les « Accès » correspondent au nombre de « hits » enregistrés sur le site /temporalistes ; l’unité prise en compte (« hit ») étant un élément du site (page, image, fichiers pdf, etc...) qui a été chargé par un logiciel de navigation Internet10. L’indicateur en soi n’est pas d’une grande précision. Il nous donne une idée globale de l’activité des visteurs. En revanche la comparaison chronologique, révèle une tendance très nette au développement de cette activité puisque le nombre des accès, en total comme en moyenne journalière, a considérablement augmenté lors du second semestre (plus de 60 %). Nous observons la même progression en ce qui concerne le nombre des « utilisateurs ». La mesure est ici plus discriminante car elle permet de distinguer les visiteurs occasionnels (« venus une seule fois ») et ceux qui semblent plus fidèles au site (« venus plusieurs fois »). Si la fréquence des visites a pratiquement doublé au second semestre en chiffres globaux (« visiteurs uniques »), cette augmentation est toutefois plus nette pour les connexions occasionnelles (plus de 100 %) que pour les utilisateurs fidèles (plus de 50 %). En résumé, tous ces résultats montrent que le site /temporalistes connaît un intérêt grandissant auprès des usagers du réseau Internet ; la montée en charge du nombre de visiteurs (données « utilisateurs ») entraînant une intensification de l’activité sur site (données « accès »). Ce qui peut s’expliquer par le très bon référencement du site auprès des annuaires du Web et des moteurs de recherche (cf. note 9).
- 11 Numéro d'identification d'un ordinateur lors de sa connexion à l'Internet, il peut être fixe ou dyn (...)
- 12 Numéro d'identification donné à un ordinateur serveur.
6Examinons maintenant l’origine de ces connexions. Les utilisateurs sont identifiés dans les fichiers « log » par des adresses IP11 ou par des numéros D.N.S.12 (Domain Name Server). Le logiciel utilisé permet la résolution de ces identifications en les traduisant dans des intitulés plus clairs. En activant cette option, nous obtenons une répartition géographique des connexions.
Tableau 2.
- 13 Les données correspondent ici au nombre de « hits ».
Les 10 pays les plus actifs pour la seconde période
(novembre 2002 - avril 2003)13
|
1
|
France
|
9842
|
2
|
États-Unis
|
9266
|
3
|
Europe
|
3742
|
4
|
Canada
|
1399
|
5
|
Belgique
|
689
|
6
|
Suisse
|
440
|
7
|
Italie
|
297
|
8
|
Allemagne
|
186
|
9
|
Maroc
|
180
|
10
|
Royaume-Uni
|
162
|
- 14 Serveur intermédiaire permettant la liaison entre un ordinateur client et le serveur principal d'un (...)
7Mais du fait de la multitude des techniques par lequel les visiteurs ont accès à l’Internet (organisation, proxy14, serveurs réseau, etc.), ces indications doivent être prises avec précaution. De plus, la législation, comme la déontologie scientifique, interdisant toute identification personnelle sans l’accord librement consenti des intéressés, il ne peut être question d’avoir des renseignements plus précis. Le logiciel permet toutefois d’éditer des données intéressantes sur la localisation géographique des accès, par ville et par pays. Comme le montre le tableau ci-dessus, établi pour la période la plus récente et limité aux pays les plus actifs, le bassin d’audience de /temporalistes est très étendu. On remarquera que les accès proviennent des diverses régions du globe, avec toutefois une dominante européenne.
- 15 Il s'agit bien d'archives car le logiciel écarte, pour l'analyse des pages les plus « populaires », (...)
- 16 Nous sommes en effet conscients des biais qui peuvent fausser la comparaison. Par exemple, nous sav (...)
8Ce bilan de la fréquentation serait incomplet sans quelques renseignements sur les contenus. Les deux tableaux suivants (un pour chaque période) dressent la liste des archives les plus visitées lors des connexions15. Le classement par rang ne préjuge en rien de la qualité des textes listés, ni de ceux qui ne le sont pas aujourd’hui et qui pourraient l’être demain16. Il ne vise qu’à informer sur « la popularité » de certains thèmes de recherche. Nous avons volontairement oblitéré, dans ce classement, toutes les pages d’accueil et de navigation. Ces pages sont par nature les plus populaires puisqu’elles font partie du parcours obligé pour atteindre les articles. Ainsi faut-il attendre le quatorzième rang pour voir apparaître un premier texte d’auteur (celui de René Teboul). Ce texte a un intérêt théorique puisqu’il porte sur la notion de temps en économie. Il a été publié dans l’un des premiers numéros de la collection (le numéro 5, paru en 1986). Il doit son classement au nombre de « pages vues » (219), c’est-à-dire au nombre de fois que l’article a été consulté sur le site. On remarquera que cette valeur est légèrement supérieure au nombre de « visites » (214) ; ce qui signifie que le texte a été affiché à plusieurs reprises lors d’une même connexion. Quant au « temps moyen de visualisation » (1 :47) qui concerne ici un texte relativement court, il semble suffisant pour prendre rapidement connaissance de son contenu et décider de l’imprimer ou non.
Tableau 3.
Classement des pages ouvertes durant la première période
(mai 2002 - oct 2002)
|
Pages vues
|
% des vues totales
|
Visites
|
Temps moyen de visualisa- tion
|
14
|
Teboul : La théorie des cycles et le temps économique, n° 5, 1986
|
219
|
0.71 %
|
214
|
00:01:47
|
17
|
Martineau : Nicolas de Staël. Du repentir au sacrifice, n° 20, mai 1992
|
192
|
0.62 %
|
187
|
00:03:58
|
18
|
Mauger : La « jeunesse » dans les âges de la vie. Une définition préalable, n° 11, mai 1989
|
190
|
0.61 %
|
182
|
00:03:04
|
22
|
Le Feuvre : Modes de vie et rapports sociaux de sexe, n° 30, juillet 1995
|
171
|
0.55 %
|
163
|
00:03:32
|
24
|
Usunier : Une critique de la fonction d urgence, n° 29, mars 1995
|
168
|
0.54 %
|
163
|
00:02:13
|
25
|
Kippen : À la recherche du temps musical, n° 34, dé- cembre 1996
|
166
|
0.53 %
|
158
|
00:04:46
|
9Pour la seconde période, l’article de René Teboul a bénéficié, comme tous les autres textes, de la montée en charge de l’activité sur le site ; ce qui se traduit par une progression de plus de 50 % en nombre de « pages vues » et de « visites ». Par contre, « le temps moyen de visualisation » varie peu ; ce qui n’est pas étonnant puisque la durée de l’affichage est indépendante de l’évolution de la fréquentation. Quant au classement, il est sensiblement le même que pour la première période. Il est toutefois plus intéressant de noter que le nombre de textes figurant dans les 25 premières places a nettement augmenté durant la seconde période (9 au lieu de 6). Ce qui pourrait être un signe d’habituation aux fonctionnalités du site ; les utilisateurs ayant appris, avec le temps, à se diriger plus directement vers les archives en enregistrant, par exemple, certaines pages dans leur favoris.
Tableau 4.
Classement des pages ouvertes durant la seconde période (nov 2002 - avril 2003)
|
Pages vues
|
% des vues totales
|
Visites
|
Temps moyen de visualisa- tion
|
6
|
Martineau : Nicolas de Staël. Du repentir au sacrifice, n° 20, mai 1992
|
540
|
0.93 %
|
521
|
00:03:10
|
14
|
Le Feuvre : Modes de vie et rapports sociaux de sexe, n° 30, juillet 1995
|
392
|
0.68 %
|
362
|
00:03:13
|
15
|
Mauger : La « jeunesse » dans les âges de la vie. Une définition préalable, n° 11, mai 1989
|
386
|
0.67 %
|
362
|
00:02:37
|
16
|
Gaullier : Recherches sur les temps sociaux et les âges, n° 2, 1984
|
363
|
0.63 %
|
350
|
00:02:38
|
17
|
Kippen : À la recherche du temps musical, n° 34, dé- cembre 1996
|
352
|
0.61 %
|
327
|
00:02:51
|
18
|
Ramos : La représentation sociale du temps, n° 6, 1987
|
339
|
0.58 %
|
325
|
00:02:19
|
19
|
Teboul : La théorie des cycles et le temps économique, n° 5, 1986
|
345
|
0.59 %
|
324
|
00:02:17
|
22
|
Dumazedier : Temps sociaux et réforme de l éducation scolaire, n° 18, octobre 1991
|
323
|
0.56 %
|
306
|
00:03:12
|
23
|
Lebreton : Temporalités et psychoses, n° 9, octobre 1988
|
304
|
0.52 %
|
283
|
00:03:20
|
10On retiendra finalement, de l’analyse de ces deux tableaux, que les archives les plus souvent visitées sont des textes à visée plutôt théorique, comme semble l’indiquer une rapide revue des titres. Qu’il s’agisse de l’économie, des arts plastiques, de la sociologie, de la musicologie, de la psychologie sociale, des sciences de l’éducation, de la psychopathologie, les questions intéressant les visiteurs ont toujours un rap- port avec le temps ou les temporalités. Enfin tous ces articles ont en commun d’être extraits de numéros anciens (antérieurs à 1997) et parfois même très anciens. Ce qui montre l’utilité d’un site d’archives pour la diffusion des connaissances.
11Nous terminerons cette analyse par un commentaire sur l’évolution mensuelle de la fréquentation depuis le premier janvier 2003 (graphique ci-dessous).
Graphique 1.
- 17 On observe en effet que la courbe des fluctuations est la plus plate chez les visiteurs fidèles.
12Nous observons une augmentation de la fréquentation jusqu’au mois de mars puis une baisse progressive jusqu’en mai. Notre site étant dédié à la recherche, il est légitime de penser qu’il y ait une corrélation avec les calendriers universitaires. Cependant, si des fluctuations existent, elles restent de faible amplitude. Notre site bénéficie donc d’une certaine stabilité au niveau de son auditoire, notamment pour « les visiteurs venus plusieurs fois »17 ; ce qui pourrait signifier qu’il est entré dans les mœurs scientifiques de nos visiteurs les plus fidèles.
- 18 Nous avons déjà testé la faisabilité de cette solution en construisant un site expérimental, prêt à (...)
13Malgré le déficit des données fournies par l’hébergeur (fichiers « log »), la puissance statistique de l’outil utilisé (le logiciel Webtrend Log Analysis en version d’essai) nous aura permis d’obtenir une bonne esquisse de l’activité sur le site. Tous les indicateurs montrent que les accès aux archives numérisées de Temporalistes se multiplient et se diversifient. Ce bilan de fréquentation sur les 12 derniers mois nous encourage par conséquent à poursuivre notre travail. Dans cette perspective, on peut envisager deux scénarios pour l’avenir du site /temporalistes : le premier est lié à la disparition du bulletin des Temporalistes (scénario de conservation) alors que le second s’inscrit dans le projet de la nouvelle revue Temporalités (scénario de publication). Dans le premier cas, le site conserve sa vocation actuelle en centrant sa principale activité sur la mise en ligne des tex- tes parus dans une revue morte. Mais si nous voulons éviter que l’audience ne se tarisse, il faudra songer assez vite à alimenter la base d’articles, en accueillant de nouvelles archives18. Les coûts de fabrication restent faibles et l’équipe actuelle paraît suffisante pour finaliser cet objectif. Dans le second scénario, le site participe à la diffusion de la présente revue en proposant une version électronique de chaque numéro. Il va sans dire que cette solution implique de profonds changements dans l’architecture du site mais aussi dans son fonctionnement et ses structures. Un tel scénario ne peut s’envisager sans une coopération inter-institutionnelle. C’est là une condition nécessaire pour fournir une prestation de qualité et garantir la pérennité de l’activité. Parmi les nombreux problèmes à résoudre, se posent par exemple le choix de l’hébergeur, la mise en place d’un site miroir, l’attribution de nouveaux moyens, l’élargissement de l’équipe et la contractualisation de ses relations avec le comité de rédaction de la revue. Il convient par ailleurs de s’entendre sur le statut de la publication électronique et de fixer les modalités de sa diffusion : cohabite-t-elle avec une version papier, fonctionne-t-elle par abonnement ou en pay-per-view ? Ces questions soulèvent de nouveaux problèmes, relatifs à la gestion économique des abonnements et à la sécurisation des accès.
- 19 La version électronique de la revue Réseaux peut être consultée à l'adresse suivante : www.enssib.f (...)
14Entre ces deux scénarios, il existe une solution alternative qui consiste à mettre en ligne les sommaires de chaque numéro de Temporalités ainsi que les résumés des articles, en permettant le libre accès à ces informations. On peut même envisager d’ouvrir l’accès aux archives de la revue en donnant la possibilité aux visiteurs occasionnels de télécharger les contenus des anciennes livraisons ; c’est la formule adoptée par la revue Réseaux19. Dans ce nouveau scénario, le site /temporalistes conserve sa vocation (fonction d’archivage), tout en s’engageant dans la promotion de Temporalités. Cette solution, à mi-chemin entre le scénario de conservation et le scénario de publication, présente l’avantage de ne pas nuire à la diffusion traditionnelle d’une revue papier. Elle peut même constituer une position de repli pour celle-ci en cas d’avatars commerciaux ; les coûts de fabrication et de distribution étant beaucoup moins élevés pour une publication électronique.
- 20 Une résolution plus fine des adresses IP, écartant toutes les adresses collectives ou suspectées de (...)
15Quant à la fréquentation, rien ne permet d’assurer que le nombre d’abonnés à un service payant sera équivalent à l’audience que connaît un site en accès gratuit. Il est logique de penser que ce nombre subira une forte baisse, au moins dans les premiers temps. D’après le bilan d’activité qui précède, nous pouvons estimer à plusieurs centaines de personnes, le nombre de visiteurs ayant fréquenté régulièrement le site pendant la période étudiée20. Il serait bien imprudent de considérer ces usagers fidèles comme des abonnés potentiels. Mais si ces chiffres devaient se stabiliser, nous serions assurés de toucher un public important lors de la mise en ligne des conditions d’abonnement.
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Notes
Cette revue transdisciplinaire fut publiée jusqu'en 1986 par l'association Temps Libre, conjointe- ment avec l'éditeur Denoël pour les premiers numéros. Lancée en 1981, elle n'a connu que 14 numéros dont les contenus (textes et iconographie) furent toujours d'une qualité remarquable. Elle affichait une devise empruntée à Bergson : « Le temps est une invention ou il n'est rien ». Elle était dirigée par Martine Boiteux. Parmi les membres du comité scientifique, figuraient les noms d'Hélène Ahrweiler, Philippe Ariès, Jacques Le Goff, Henri Mendras, Michel Serres, etc.
Publication trimestrielle éditée par le Groupe d'Étude des Rythmes Biologiques de la Société francophone de Chronobiologie. Le rédacteur du Bulletin était, jusqu'à une date récente, Lucien Baillaud de l'Université Blaise Pascal à Clermont-Ferrand.
Comme en témoigne la constitution d'un Comité-conseil international regroupant des spécialistes de la recherche sur les temporalités individuelles et sociales : Marc Bessin (Paris), Jean Chesneaux (Paris), Adolfo Fernandez-Zoïla (Gentilly), Blanka Filipcova (Prague), Giovanni Gasparini (Milan), William Grossin (Nancy), Linda Hantrais (Loughborough), Jean-Marc Ramos (Montpellier), Nicole Samuel (Sceaux), Lorraine Savoie-Zajc (Hull), Roger Sue (Caen).
Ce sont les résultats d'un traitement statistique effectué sur la totalité de la collection (44 numéros). Précisons que les tables des 36 premiers numéros ont été publiées dans le n° 37 (à l'exception du sommaire du n° 35 qui a échappé au dépouillement). Ajoutons que deux volumes de fac-similés, très vite épuisés, ont été imprimés à la demande des lecteurs ; le Tome 1 rassemblant les 16 premiers numéros (1984 - 1991) et le Tome 2 les numéros 17 à 31 (1991 - 1995).
Les chercheurs qui ont successivement assisté William Grossin dans sa tâche sont Nicole Samuel (de 1984 à 1991 : n°1 au n°17), Roger Sue (de 1991 à 1993 : n°18 au n°25), Jean-Marc Ramos (de 1994 à 1999 : du n°26 au n°42) et Didier Demazière et Claude Dubar pour les deux dernières livraisons (n°43 et n°44).
La première version du site a été réalisée, à Montpellier III, par Jean-Pierre Gomes. Par la suite, deux autres doctorants en sociologie ont contribué à son développement. Il s'agit de Gérald Dudoit et Sébastien Faure. Ce dernier étant le webmestre en titre depuis septembre 2001.
Jean-Claude Domenget est le responsable de cette rubrique, depuis octobre 2002.
Tous les moyens financiers et humains, nécessaires pour la création et la maintenance du site, nous ont été fournis par les responsables successifs de ce diplôme (Patrick Tacussel, puis Jean-Bruno Renard). Grâce à ces soutiens, le site /temporalistes s'est vu attribuer trois étoiles dans le classement des revues électroniques, proposé sur www.revues.org, avec le commentaire suivant, en date du 18.09.2002 : « Un bel effort de mise en ligne de plus de 200 articles. C'est assez rare pour être souligné ».
Un « log » est une séquence d'informations enregistrées par l'hébergeur. Voici un exemple de « log » brut : « 193.248.62.155 - [14/Jun/2003:20:30:38 +0200] « GET /temporalistes/home/texte/ grossin/grossin_N5_1.htm HTTP/1.1» 200 13757 «http://www.google.fr/search?q=effet+de+la+ro tation+du+capital&hl=fr&lr=&ie=UTF-8&start=40&sa=N» «Mozilla/4.0 (compatible; MSIE 5.01; Windows 98; QXC05301)» ». Le décryptage de ce « log » permet de reconstituer la séquence comportementale du visiteur. On lira l'information, en commençant par la fin. Un internaute a utilisé le navigateur Mozilla ou Internet Explorer pour lancer une requête sur Internet avec le moteur de recherche Google (« effet de la rotation du capital »). Ce moteur lui a signalé l'existence de l'expression rotation du capital dans un texte de Grossin, paru dans Temporalistes n°5. L'internaute a ensuite activé le lien permettant l'ouverture de cette archive (« GET »). Le code « 200 » signifie que sa démarche a abouti et la valeur « 13757 » correspond à la taille du fichier concerné par la requête. La date et l'heure de cette opération sont éga- lement consignées dans le « log » (14 Juin 2003 à 20:30:38) ainsi que le numéro IP (193.248.62.155) qui est un identifiant permettant de localiser l'origine géographique de la connexion.
Le « log » décrit précédemment correspond à un « accès effectif » car le code « 200 » signifie le « succès » de l'opération. Lorsque le code signale un « échec » (par exemple « 404 »), les données con- tenues dans le « log » sont écartées de l'analyse. Le nombre des « accès » est donc toujours inférieur au nombre des tentatives (échecs + succès) pour entrer sur le site.
Numéro d'identification d'un ordinateur lors de sa connexion à l'Internet, il peut être fixe ou dynamique (changeant à chaque connexion).
Numéro d'identification donné à un ordinateur serveur.
Les données correspondent ici au nombre de « hits ».
Serveur intermédiaire permettant la liaison entre un ordinateur client et le serveur principal d'un fournisseur d'accès Internet.
Il s'agit bien d'archives car le logiciel écarte, pour l'analyse des pages les plus « populaires », tous les éléments du site enregistrés au format pdf. Or c'est précisément sous ce format qu'a été enregistré la dernière livraison de Temporalistes (n°44, septembre 2002) pour permettre une présentation en fac-similé sur le site.
Nous sommes en effet conscients des biais qui peuvent fausser la comparaison. Par exemple, nous savons que certains auteurs conseillent à leurs étudiants d'aller lire, directement sur le site d'archives, les textes qu'ils ont publiés dans Temporalistes. Ce qui est une très bonne chose pour notre visibilité. Mais quand cette recommandation s'adresse à une population importante (des étudiants de première année, par exemple), elle a inévitablement pour effet de faire augmenter la statistique des pages concernées.
On observe en effet que la courbe des fluctuations est la plus plate chez les visiteurs fidèles.
Nous avons déjà testé la faisabilité de cette solution en construisant un site expérimental, prêt à accueillir les archives de la revue Temps Libre dont la collection nous a été offerte récemment par William Grossin. On pourra se faire une idée de cette évolution en se rendant à l'adresse suivante : www.sociologics.org/temporalistes/tempslibre.
La version électronique de la revue Réseaux peut être consultée à l'adresse suivante : www.enssib.fr/ autres-sites/réseaux-cent.
Une résolution plus fine des adresses IP, écartant toutes les adresses collectives ou suspectées de l'être (dans ce cas tous les individus désirant se connecter sur le réseau reçoivent la même adresse IP), nous permet d'évaluer à 500 personnes minimum, le nombre de personnes physiques qui sont venues, durant les six derniers mois, deux fois au moins sur le site pour télécharger de l'information.
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